"IL" est revenu…
C'est qui, "IL"?
Ben, bande de balots, c'est moi. hé oui, me voila de retour après quelques jours d'absences, qui ne sont pas dû au fait que je sois parti me joindre aux révolutionnaires Tchetchenes afin de combattre dans le froid, la peur, et le désespoir de ne plus voir Lagaf à la télé, face aux terribles soldats russes, gavés de vodka petrossian, de blinis et de caviar zubrowka (ou le contraire du début, je ne sais plus). Non non, si "IL" n'était pas là (il faut absolument que je pense à arreter de parler de moi à la troisième personne, ça me fait des trucs bizarres dans le bas du ventre, comme quand je grimpais à la corde à noeud au lycée), c'est qu'"IL" était très occupé par son travail… enfin, travail… un bien grand mot ! Faire des "petits dessins dans les coins", comme disait César (celui de Sautet, pas Jules… ça va, vous suivez?), on ne peut pas vraiment appeller ça un travail… et c'est bien le problème : il y a vraiment des moments où je me dis que je devrais trouver un vrai travail ; vous savez, celui où vous arrivez tous les matins à la même heure, d'où vous repartez tous les soirs à la même heure, etc. L'avantage, c'est que, que vous soyez surchargé, ou totalement cool, vous êtes payé pareil. C'est là que pour MOI (je mets le mot en Majuscule, car j'estime que je suis l'élément le plus important de ce post), le bas blesse… car selon que je bosse peu ou beaucoup, je gagne peu ou pas grand chose. Dernier cas en date : une belle "compet" pour un rapport annuel d'un organisme richissime de la grande banlieue parisienne. Beau job, j'ai fait tout ce que je pouvais ; franchement, je pouvais pas faire mieux. Premiere selection : 30 projets présentés… ouille, çahenfédumonde ! une bonne semaine d'attente, félicitations, vous avez passé la première selection, nous avons gardé 3 projets sur les 30… nous vous tenons au courant.
Évidemment, lorsqu'on vous dit qu'on vous tiens au courant et qu'au bout de 10 jours, vous n'avez pas de news, c'est pas bon signe… "désolé, votre projet n'a pas été retenu"… bon, ben oui, désolé… ça aurait sauvé la situation. Sauf que là, ces e////////és (je raye parce que des fois mes enfants viennent voir le blog, et même s'ils ne savent pas lire, on ne sais jamais) avaient bien évidemment fait leur choix dès le début : ils ont finalement retenu l'agence avec laquelle ils travaillent d'habitudes. Résultat, quelques jours de boulot partis en fumée, des horaires de barjes, et pas un rond. y'a des jours où, j'vous jure on f'rez mieux de rester couché.