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hé ben c'est pas gagné !
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10 juin 2006

Une bien belle soirée, comme on aimerais en voir plus souvent (je sais, ça fait un peu long pour un titre, mais bon)

Initialement, nous étions partis voir "Le Lac des Cygnes", de Tchakoy… Tchoavoy… tchokay… euh, du compositeur russe Homosexuel né en 1840 et mort en 1893… Tchak… Taïchkov… Tchaïkovsky ! Ouf, j'l'ai eu… c'était pas gagné. donc, nous voila partis, clopin clopant mais non fumeurs, en route pour l'opéra pastille de Chartres.
Or, figurez - vous, ma  bonne dame, que la direction de l'opéra pastille de Chartres à omit, lors de la mise en place de la programmation, de déclarer à la sacem ce ballet de Tchako… tchika… d'lotr' russe là. À priori, ça n'a pas l'air trop grave, lorsqu'on y pense… sauf que là, les ayants droits de l'otr' pédé ruskof' ont refusé que la représentation ait lieu en l'état… il fallut donc trouver une solution… adapter les faits aux circonstances, et, conformément au vieil adage Shadok (chaque problème à sa solution, donc, s'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème), se sortir la tête haute, les épaules dressées, le torse bombé, et la 'stouquette en l'air de cette situation qui semblait bel et bien bloquée.
Le coup de génie vint d'un machiniste, vous savez, ceux que l'on appelle les hommes de l'ombre (parce qu'ils sont toujours tout noirs, recouverts de poussière de charbon, vu qu'ils s'occupent de la chaudière).
"ben, suffit de rebaptiser vot'truc, changer deux trois détails de l'histoire, et ni vu ni connu, j't'embrouille"…

892428_misc_80643_1Le Lac des singes.

Donc, quelle ne fût pas notre surprise lorsque nous vîmes arriver sur scène de charmantes danseuses du balais des toilettes de l'opéra Garnier (parce qu'elles le valent bien), affublées de peaux de singes, de masques de gorilles, et de fessiers de babouins (vous savez, ces petits fessiers bien rond, bien rouges et bien rebondis).

si vous avez manqué le début :
LINO V, gorille de son état, Prince qu'on sort (de temps en temps, pas tous les jours…faut pas déconner) est tranquillement occupé à tirer sur ses serfs, qui courent dans tous les sens et tentent de se cacher sous les vaches alentours, qu'affamés, ils tètent, les cheveux en arrière, bloqués par les pis de la vache (hé oui, les serfs tètent). Sa mère, la reine, à la réputation sulfureuse (réputation à laquelle le bourg doit son nom), le surprend en train de tirer à la chasse… agacée par ce passe-temps violent et bruyant (la Kalachnikov de Lino n'ayant pas de silencieux), elle lui ordonne de trouver femme lors du bal des pompiers, qui doit avoir lieu 2 jours après (vous pouvez donc en déduire que l'histoire débute un 12 juillet… dingue). "j'critique pas l'côté farce, mais pour le fair-play, y'aurait quand même à r'dire" s'étrangle Lino, tandis que les serfs, profitant du répit, taguent les vaches de nombreux "mort aux princes" (ben oui, les serfs, y graphent). Taratata, dit sa mère, c'est comme ça, et si t'es pas content tu retournes dans ta chambre… rhôoo l'otr', pense Lino, pas cool la vieille…
Bien décidé à profiter des 2 jours de chasse qui lui reste, Lino s'en va le fusil sous l' bras (entre autre) chasser quelques503948 bestiaux exotiques. Soudain, il aperçoit une guenon magnifique, portant autour du coup un splendide insigne mercedes en or… "beuuuh, c'est pas banal", dit-il en français et en lui-même. Intrigué par la belle, il décide de la suivre, mais celle-ci s'échappe dès qu'elle le voit. Un instant tenté par l'idée, assez séduisante, avouons-le, de lui coller 2 bastos entre les omoplates, il parcourt finalement la forêt en long, en large, et en travers afin de la retrouver. alors qu'il longe, large, traverse, il croise une ravissante babouine, laquelle lui explique qu'elle a été envoûtée et qu'il faut qu'un jeune gorille lui fasse subir les derniers outrages afin qu'elle redevienne la splendide guenon qu'il aperçut… Une fois ceci fait, la babouine ne se transforme absolument pas en guenon, et le gorille, furieux, l'abat, et revend sa peau à un taxidermiste qui passait par là.
bref, le prince Lino finit par épouser la bonne, lui colle 5 gniards, et finit au PMU "Le Penalty" comme videur de bouteille.
triste fin pour un gorille.

Une fois la surprise passée, il faut reconnaître que nous avons passé une excellente soirée. l'ambiance jungle, les odeurs de fauves… Je pense que nous allons retourner à l'opéra Pastille de chartres (ils ont prévu "la bar-mitzva de figarovitch", "Don camillo-giovanno", "la travelotta", et "bières et loulous", de prokofiev.

Sinon, à part les singes partout, ça va.

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Commentaires
G
c'est quand le prochain casting?
K
some more kéfir ??? : j'voudrai le bal des pompiers...oh please !!!!!
hé ben c'est pas gagné !
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