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hé ben c'est pas gagné !
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18 janvier 2006

Tchi- tchaaa…

c'est mercredi, c'est ciné !
J'ai revu recemment "what's new pussycat?".
Oh, je sais, pour nombre d'entre vous, cela n'évoque rien d'autre que la grosse voix d'homme viril et musclé du sieur Tom Jones… "pussycat pussycat i love you, yes i do… you, and your pussycat lips…" et pourtant, si vous saviez !

affiche_pussycatPur produit du pré-psyché baroco-pop delirant du milieu des années 60, What's new est avant tout un scénario de Mossieur Woody Allen, excusez du peu (comment ça y'en qu'aiment pas?? Je leur conseillerais de quitter ce blog pour aller explorer le blog des fans de Max Pecas, il y a là-bas en ce moment une grande discussion sur la grande scène des toilettes de "mon curé chez les nudistes", je pense qu'ils y trouveront leur bonheur. Oui je sais, j'en fait trop.), et une distribution à faire pâlir les producteurs de Friends : Peter O'toole, Romy Schneider, Peter Sellers, Woody Allen, Capucine, Ursula Andress, et surtout, et surtout… jacques Ballutin (ahah, j'vous ai bien eu ! mais c'est vrai, il joue dedans!)
L'histoire n'est pas fantastique en elle-même : un Dom Juan rédacteur en chef de magazine de mode parisien hésites à épouser celle qu'il aime car il à peur d'aliener sa liberté, et surtout de ne plus pouvoir satisfaire ses ÉNORMES besoins sexuels (qu'il assouvit avec à peu près toutes celles qu'il rencontre!). Rien que de très banal dirait vous… sauf qu'entre le traitement de cette histoire par Woody Allen, le contexte artistique (la mode est aux grosses productions délirantes, aux costumes en velour, aux cheveux longs, et aux abus de toutes sortes ; on se lache !), et la musique de Burt Bacharach, on se retrouve avec une icones des années 60, où les esprits se libérent, pour répondre aux pulsions primaires qui les envahissent. Ici, point de tabous (enfin, pour l'époque!), chacun assume ses désirs et le fait savoir. Peter Sellers en Psychanaliste obsédé (pléonasme, sigmund?) le prouve : "vous raconterais-je un jour ce que j'ai fait ans un lupanar?" demande t-il à Peter O'toole…
Même s'il est un peu décousu (tout comme ce post!), ce film DOIT être vu ; si ne n'est pour ce qu'il est, au moins pour ce qu'il représente : une libération de l'homme (puis de la femme, tout de même) et de ses fantasmes, et surtout une énorme farce au rythme haletant qui vous fera passer environ 1h40 avec un sourire banane allant de là à de là (voir figure2.).

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Commentaires
S
(air innocent) : " Et sais-tu comment peut-on se procurer ce film ?"<br /> <br /> SIR Tom Jones s'il vous plaît! Comme quoi l'acharnement ça paie. Et on ne peut même pas dire qu'il sont c… ces angliches puisque notre JH national est aussi Chevalier. Tout va à vau-l'eau…<br /> <br /> PS : Tant que tu es chaud, fais un brouillon sur "La Classe A…"
G
Et bah...<br /> Je savais que vos colonnes cinématographiques étaient renommées, mais j'en avais pas encore lu. <br /> Ici dans le grand nord on à pas les cahiers du cinéma. Et si on cite Romy Schneider, on obtient de suite "Ah Sissi". Là je me dis souvent "Ouhboudioux!" - (traduction: y'a du boulot!).<br /> Vive Woody Allen! même s'il s'est fait, dans les rangs féministes, ces dernières années, une mauvaise réputation...
M
péti déferkondé ...!
hé ben c'est pas gagné !
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